Durant les dernières décennies, on a assisté à la relance économique de l’Afrique. Grâce, entre autres, à une bonne gouvernance, un meilleur rendement du capital utilisé et la possibilité de rapatrier les plus-values, de plus en plus d’étrangers décident d’investir dans cette partie du globe. Mais entre mythes et réalités, il faut savoir faire la différence.

L’essor du pays par la hausse du prix des matières premières

L’Afrique est un exportateur de matières premières brutes notamment en Asie mais aussi un importateur de produits transformés. Si cette dernière activité n’apporte aucune valeur ajoutée à l’économie du continent, la mondialisation a entrainé une pénurie de matières premières et par conséquent la hausse des prix. De nombreux investisseurs ont donc décidé de miser sur de nombreux secteurs y afférents : transport, exploration, énergie, etc.

Mais la crise économique mondiale de 2008 – 2009 et la crise de l’euro ont changé la donne. Avec la baisse du prix des ressources naturelles et sa croissance démographique, le PIB de l’Afrique aurait dû subir les conséquences. Or, ces crises ont eu l’effet inverse. Le continent a pu remonter la pente puisque les investisseurs ont décidé d’opérer une reconversion en s’orientant vers de nouveaux secteurs d’activité : l’industrie, le service, le transport, la télécommunication, le commerce, le tourisme, les assurances, etc.

Quelques pays africains ayant un fort potentiel en matière d’investissement

D’ici une vingtaine d’années, quelques pays africains sortiront du lot du fait de leur grand potentiel en matière de développement économique et social. Ils se distingueront des autres par leur croissance démographique mais aussi par leur aptitude à investir dans les infrastructures de base utiles à l’essor de l’économie : routes, accès à l’eau et à l’électricité, télécommunication, etc. Ils vont offrir aux investisseurs un environnement favorable pour les affaires.

Participation active des acteurs locaux

En Afrique, l’environnement des affaires est complexe. Il est difficile pour les investisseurs étrangers voire impossible de percer les marchés sans l’aide des partenaires locaux. Cette association est d’ailleurs considérée comme la clé de la réussite d’un investissement. Pour investir au Maroc par exemple, l’acteur du pays sera en mesure de faciliter la recherche de main d’œuvre qualifiée, de local, les pourparlers avec les pouvoirs publics, etc.

Changement des approches pour un investissement réussi en Afrique

Si l’économie de certains continents comme l’Asie est basée sur la hausse de la consommation de la classe moyenne et l’abondance de la main d’œuvre bon marché, cette réalité n’est pas valable pour l’Afrique. En effet, l’essor de la population qui consomme est très lent. Les chances d’accroitre son investissement sont donc limitées. Il faut ainsi essayer de trouver une nouvelle approche avant de dépenser son capital dans un pays africain.